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del 16/08/97

Nice Matin
CLAUDIO IL MAGNIFICO



Fidèle à sa réputation, Claudio Baglioni a enchanté le Monte-Carlo
Sporting-Club, vendredi soir, pour son premier des trois passages sous la
célèbre voûte.
Devant une salle noire de monde où lŽon entendait plus souvent la langue de
Leopardi que celle de Baudelaire, Claudio Il Magnifico a fait lŽunanimité.
Et ce nŽest que justice!. Certes, le public était conquis dŽavance pusquŽil
a réservé au chanteur une ovation digne des plus grands, dès son arrivée sur
scène, et avant même que ses propres musiciens et ceux de lŽorchestre
philharmonique de Monte-Carlo nŽégrènent les premières notes. Car pour
nombre dŽitaliens, les mélodies de Claudio forment le fond musical de leurs
premières amours.
Sa voix, tour à tour rauque ou suave, colle parfaitement aux magnifiques
textes de ses chansons, qui, à lŽimage de Brassens chez nous, figurent dans
certaines anthologies littéraires italiennes. Mais Claudio est plus quŽun
grand chanteur. Musicien hors pair, il sŽaccompagne divinement bien au
piano, instrument quŽil abandonne provisoirement, pour la guitarre, faisant
glisser les grands barrés sur le manche avec la facilité dŽun Lagoya, tout
en communiant du regard avec ses admiratrices.
Pendant une heure, toutes les italiennes ont été subjuguées par cet artiste,
archétype du latin lover, et lŽon pouvait compter sur les doigts dŽune seule
main celles qui ne fredonnaient pas, avec lui, ses chansons, tour en le
buvant des yeux.
On nŽéttonnera personne lorsquŽon ajoutera que les serviettes se sont mises
à tournoyer au dessus des têtes, que des briquets se sont allumés à
certaines tables, et que plus dŽune centaine de groupies se sont approchées
de la scène à la fin du spectacle pour tenter de toucher il magnifico, avant
que nŽéclate un superbe feu dŽartifice. Claudio Baglioni se produira encore
ce soir, au Sporting. Soirée extra garanti!.

Articolo segnalato da Charo.