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Rassegna stampa - sabato 16 agosto 1997 |
ultimo aggiornamento: 18 dicembre 2001 |
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Nice Matin - 16/08/1997
CLAUDIO IL MAGNIFICO
Fidèle à sa réputation, Claudio Baglioni a enchanté le Monte-Carlo
Sporting-Club, vendredi soir, pour son premier des trois passages sous la
célèbre voûte.
Devant une salle noire de monde où l´on entendait plus souvent la langue de
Leopardi que celle de Baudelaire, Claudio Il Magnifico a fait l´unanimité.
Et ce n´est que justice!. Certes, le public était conquis d´avance pusqu´il
a réservé au chanteur une ovation digne des plus grands, dès son arrivée sur
scène, et avant même que ses propres musiciens et ceux de l´orchestre
philharmonique de Monte-Carlo n´égrènent les premières notes. Car pour
nombre d´italiens, les mélodies de Claudio forment le fond musical de leurs
premières amours.
Sa voix, tour à tour rauque ou suave, colle parfaitement aux magnifiques
textes de ses chansons, qui, à l´image de Brassens chez nous, figurent dans
certaines anthologies littéraires italiennes. Mais Claudio est plus qu´un
grand chanteur. Musicien hors pair, il s´accompagne divinement bien au
piano, instrument qu´il abandonne provisoirement, pour la guitarre, faisant
glisser les grands barrés sur le manche avec la facilité d´un Lagoya, tout
en communiant du regard avec ses admiratrices.
Pendant une heure, toutes les italiennes ont été subjuguées par cet artiste,
archétype du latin lover, et l´on pouvait compter sur les doigts d´une seule
main celles qui ne fredonnaient pas, avec lui, ses chansons, tour en le
buvant des yeux.
On n´éttonnera personne lorsqu´on ajoutera que les serviettes se sont mises
à tournoyer au dessus des têtes, que des briquets se sont allumés à
certaines tables, et que plus d´une centaine de groupies se sont approchées
de la scène à la fin du spectacle pour tenter de toucher il magnifico, avant
que n´éclate un superbe feu d´artifice. Claudio Baglioni se produira encore
ce soir, au Sporting. Soirée extra garanti!.
segnalato da Charo